C’est à 25 ans que Nelson Mandela a rejoint les rangs du Congrès national africain (ANC), un parti qui défendait les intérêts de la majorité noire contre la minorité blanche. Son zèle et sa détermination dans la lutte le feront condamner à la réclusion à perpétuité en 1964 pour sédition et échappe de peu à la peine de mort. En prison, Mandela aura fait en tout et pour tout 27 ans. Il a effectué des travaux forcés à longueur de journée, dans une carrière de chaux, où il casse des cailloux. Exposé au soleil et à la poussière pendant des années, Mandela y voit sa santé se détériorer. En prison où les lois de la ségrégation sont appliquées, Mandela continue la résistance et cherche à pénétrer l’âme de ses ennemis afrikaners, étudiant leur histoire et leur langue, dans le but d’établir un dialogue avec eux.
De l’autre côté son emprisonnement lui confère une notoriété internationale ; ce qui a conduit l’Assemblée des Nations unies déclare l’apartheid crime contre l’humanité en 1971. La pression locale et mondiale exercée sur le gouvernement sud-africain a fini par payer. L’homme a été libéré le 11 février 1990. La levée de l’interdiction de l’ANC est également annoncée par le président sud-africain Frederik de Klerk. Nelson Mandela sera élu Président de l’Afrique du Sud en 1994, après la large victoire de son parti aux premières élections générales multiraciales. Il préside ainsi le premier gouvernement non racial du pays, composé d’une coalition entre l’ANC, le Parti national et le parti zoulou Inkatha Freedom Party, et prône la réconciliation entre les races.
5 ans après, Nelson Mandala a refusé de briguer un second mandat et quitte son poste en 1999, préférant s’éloigner de la vie politique pour se consacrer à ses proches et à sa fondation. « Mandela est une icône mondiale de la réconciliation. Plusieurs personnalités du monde lui ont rendu des hommages lors de sa mort le 5 décembre 2013.