The African Movement of Working Children and Youth (AMWCY) calls on decision-makers to take better care of their rights : (English version: https://www.facebook.com/AfrikBNews/posts/224094635846640 )

Par Doudou Sidy Malick NDIAYE – Images: Mouhamed FICOU

La ville de Mbour (Sénégal) a été 14 décembre 2020 le lieu de convergence des membres du Mouvement africain des enfants et jeunes travailleurs (MAEJT) dans le cadre de la célébration du 30ème anniversaire du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant (CADBE) au niveau de la CEDEAO et de l’Union africaine. Ce fut le prétexte pour eux de lancer à partir du Sénégal, un plaidoyer sur leurs approches de solutions aux problèmes liés au mariage précoce, aux mutilations génitales, au travail des enfants; à la protection des enfants en mobilité, etc. C’est dans cadre qu’ils ont organisé, en collaboration avec ENDA Jeunesse-Action, un dialogue intergénérationnel virtuel avec le CADBE, sur le thème : « Le rôle des enfants dans la mise en œuvre de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant après 30 ans d’existence ».

Ils/elles s’appellent Prisc Merveille Juste AHOUÉLÈTE et Gérard ADISSO (Bénin), Hanifat Semawon NUGBONODE (Nigeria), Emilie KOUDOUGOU (Burkina Faso), Alhamadou MYRIAM (Niger), Housseinatou Synenké SYLLA et Mariam SIDIBE (Guinée), Isha SUMAH SY (Sierra Leone), Roshna RUVARASHE MANGOVE (Zimbabwe), Honorine Horgelle NGAH BEDIBI (Cameroun), Christelle-De Gracia Wilnelle KASSAI OUAMBITA (Centrafrique),  Fatoumata SONKO et Madoulamin DALLAH (Gambie), Esther KEWELOU (Togo), Kasse Diagne DIOP (Sénégal), Binto DAHABA (Guinée Bissau), … Ils représentent une masse critique de jeunes Africains conscients des enjeux de la prise en compte de leurs droits pour le développement du continent : environ 400 groupes de base, regroupant 20000 filles domestiques, vendeuses des marchés, enfants et jeunes travailleurs indépendants des rues et des marchés, et apprenti(e), etc. Ils ont décidé, grâce à l’appui d’ONGs telle que ENDA Jeunesse action, de se battre  pour changer la donne. Leur stratégie va du plaidoyer auprès des décideurs à la sensibilisation et l’accompagnement d’autres jeunes sur le terrain, partout en Afrique.

C’est ainsi que l’occasion des  30 ans de la CADBE a été saisie pour  faire connaître la Charte auprès des enfants et des jeunes. Une démarche destinée à encourager le plaidoyer des enfants auprès des institutions africaines afin d’obtenir plus d’engagements de la part des Etats en faveur des droits de l’enfant. En plus des points de vue des enfants sur les défis auxquels ils sont confrontés dans les pays africains, le MAEJT a identifié les priorités des enfants dans les zones de crise et les différents types de violations des droits de l’enfant en Afrique qui ont émergé lors de leurs consultations nationales menées dans 12 pays.

«Nous savons bien que des efforts ont été menés par nos autorités. Mais nous savons qu’il reste toujours u grand nombre d’enfants victimes des pires formes de travail, un peu partout en Afrique : discrimination, marginalisation, mariages précoces, mutilations génitales, etc. Nous en avons assez d’être victimes de violences et autres violations de nos droits; avons trop vécu dans une Afrique de violences. Maintenant, nous voulons une Afrique de paix pour tous les enfants », a tenu à préciser Esther KEWELOU, une des membres du Mouvement.

Elle et d’autres membres du Mouvement se sont exprimés au micro de ABN. Ecoutons -les!

Esther KEWELOU (Togo) , membre Mouvement Africain des Enfants et Jeunes Travailleurs (MAEJT)
Madoulamin DALLAH (The Gambia, English ) & Kasse Diagne DIOP (Wolof, Sénégal local language ) , members of the African Movement of Working Children and Youth
Mariam SIDIBE (Guinée) , membre du Mouvement Africain des Enfants et Jeunes Travailleurs (MAEJT)
Roshna RUVARASHE MANGOVE (Zimbabwe, English), member of the African Movement of Working Children and Youth

Rappelons que le Mouvement Africain des Enfants et Jeunes Travailleurs (MAEJT) a été créé en 1994 en Côte d’Ivoire par des enfants et des jeunes de 4 pays : Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali et Sénégal. Il s’est rapidement développé et finit par devenir un mouvement panafricain qui est aujourd’hui présent dans 28 pays d’Afrique de l’Ouest, Centre, Est et Sud à savoir : Benin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Ghana, Gambie, Guinée Bissau, Guinée, Kenya, Liberia, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Ouganda, République Démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Tchad, Tanzanie, Togo ,  Zambie et Zimbabwe.

Por en savoir plus sur le Mouvement: https://www.maejt.org/

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