L’ancien Président Burkinabè est un anti-impérialiste, panafricaniste et tiers-mondiste burkinabè. Dès son arrivée au pouvoir, il change de nom à son pays qui s’appelait à l’époque la Haute-Volta. Au pouvoir en 1984, Thomas Sankara conduit une politique d’affranchissement du peuple burkinabè. Son gouvernement entreprend des réformes majeures pour combattre la corruption et améliorer l’éducation, l’agriculture et le statut des femmes.
Thomas Sankara était en premier lieu un des chefs du Mouvement des non-alignés, les pays qui durant la Guerre froide ont refusé de prendre parti pour l’un ou l’autre des deux blocs. Thomas était contre le colonialisme et le néo-colonialisme des pays occidentaux et particulièrement de la France en Afrique. Il est l’un des meneurs de la dernière révolution de l’« Afrique progressiste », opposée à l’« Afrique modérée ». Il est considéré par certains comme le Che Guevara africain. Et comme la France n’aime pas avoir la honte, son assassinat sera commandité par un coup d’État qui amène au pouvoir Blaise Compaoré, le 15 octobre 1987.