Le président Muhammadu Buhari a signé l’instrument d’adhésion de l’accord pour la création de l’Agence africaine d’assurance commerciale. L’Accord et l’Agence sont enregistrés auprès du Secrétariat des Nations Unies conformément à la Charte des Nations Unies et sont conscients du fait que l’absence d’une assurance adéquate des risques politiques, non commerciaux et commerciaux constitue un obstacle important à la disponibilité du financement des investissements en Afrique et l’expansion du commerce extérieur africain et du commerce intra-africain. Lorsqu’elle sera exécutée, l’Agence reconnaîtra les efforts multilatéraux antérieurs déployés par les États africains en faveur de l’intégration économique régionale grâce à la coopération en matière de libéralisation des échanges et de développement afin d’atteindre une croissance durable, de promouvoir l’activité économique et de créer un environnement propice au commerce extérieur, ainsi que les investissements frontaliers et nationaux. Rappelant les objectifs économiques et les buts de l’Union africaine, il existe plusieurs traités africains d’intégration économique régionale, notamment le Traité instituant le marché commun de l’Afrique orientale et australe, le Traité instituant la Communauté de développement de l’Afrique australe et le Traité instituant la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest.
Un mémorandum du ministre de la Justice et procureur général, Abubakar Malami, a déclaré que la demande de signature du président sur l’accord faisait suite à la directive du Conseil exécutif fédéral, que l’instrument soit préparé et transmis pour exécution.
La ratification a été adoptée à Grand Baie, en République de Maurice, le 28 mai 2000. L’Office a pour objet et pour but de fournir, de faciliter, d’encourager et de développer par ailleurs la fourniture ou le soutien d’assurances, y compris coassurance et réassurance, garanties et autres instruments et services financiers, à des fins de commerce, d’investissement et d’autres activités productives dans les États africains en complément de celles qui peuvent être offertes par le secteur public ou privé, ou en coopération avec le secteur public ou privé .