Par Cheikh Seck NDONG
L’association ‘’Je m’attaque aux stocks de déchets plastiques’’ a organisé une séance de ramassage, ce jeudi 28 octobre 2021, à la Baie de Hann où il y a eu beaucoup de déchets plastiques et autres. Les membres déterminés se sont évertués à mener cette activité avec l’association 100% Yarakh composée essentiellement de jeunes de la localité.
Vidéo et images: Mouhamed FICOU
Raoul Urru, Président de la Fondation de la Fédération internationale‘’Je m’attaque aux stocks de déchets plastiques’’ sise à Grenoble ( France) et présente dans pas mal de pays d’Europe et d’Afrique a déclaré que ce qui compte, c’est d’agir. «Il y a beaucoup de gens, en matière de pollution et d’environnement, de protection de la Baie de Hann, qui parlent…Nous, on ne parle pas mais on agit», a dit M. Urru, co-fondateur de l’EMDEP.
Cette opération sur la plage de Hann Bel-air entre dans le cadre de la politique de la Fédération dirigée par Raoult Urru sur une dynamique de protection de l’environnement. Selon lui, il faudra des années durant pour en venir à bout. «Quand on voit la Baie de Hann qui était l’une des belles au monde et qui est devenu un dépotoir, ce n’est pas possible», a indiqué M. Uru avant de faire une démonstration sur un sac de micro-plastiques qu’il détenait entre ses mains… (Voir la vidéo).
Ainsi, Bassirou Samba, Président de l’antenne Sénégal de la fédération internationale ‘’Je m’attaque aux stocks de déchets plastiques’’., a souligné que la problématique des déchets plastiques est majeure, mondiale. «Il va falloir faire un plaidoyer. On a prévu de faire un plaidoyer à l’Assemblée générale des Nations-Unies dans les prochaines années. Avant cela, il nous faudra aller sur le terrain. Et ça a été l’objet de notre action de ce jour», a relevé M. Samba, par ailleurs Directeur Exécutif de AACICI (Agence Africaine de Coopération et d’Information pour le Commerce International)
La même action a été faite à Ngor l’année dernière. M. Samba a profité de cette occasion pour saluer les amis de Ngor qui sont venus les renforcer à la Hann plage. Ses collaborateurs ont senti une cohésion, une communauté qui va se autour du plastique. Ils entendent pérenniser cette action à travers plusieurs autres localités notamment Thiaroye, Cambérène, Yeumbeul, Malika, et autres. «Partout où se posera la problématique des plastiques, de l’environnement, nous irons là-bas autant que c’est dans nos possibilités», a rassuré M. Samba.
Durant cette semaine, ses collaborateurs et lui ont consolidé les rapports avec les autorités publiques, les maires des communes. Ils ont prévu de rencontrer le ministère de l’Environnement et d’essayer de renforcer les prochaines années afin d’aller de l’avant dans la protection de l’environnement…
