Par Cheikh S. NDONG

Le ministre des Pêches et de l’Economie maritime a invité les acteurs du marché central au dialogue, au Conseil départemental. Ces derniers ont remercié sa présence et ont partagé leurs doléances. «Demain Tambacounda verra des milliers de gens converger vers ce marché donc cela va multiplier les attentes. C’est donc pour cette raison que  j’ai instruit mes services de voir rapidement la possibilité de mettre un forage au niveau de ce marché qui est une demande forte exprimée par les acteurs.

Pour l’accessibilité en eau, nous verrons avec le Gouverneur et les services régionaux comment y apporter des solutions», a relevé M. Ndoye.  Le ministre et la délégation ont ensuite visité la ferme piscicole de Gouloumbou. «S.E.M. Macky Sall, Président de la République du Sénégal nous a instruit de développer l’aquaculture afin qu’elle ait une position importante dans notre pays. Les poissons les plus consommés au monde proviennent de l’aquaculture», a-t-il réaffirmé.

Cette visite est effectuée en présence de la Directrice générale de l’Agence nationale de l’aquaculture (Ana), Dr Téning Sène, du Gouverneur de la région de Tambacounda, du Préfet de Tambacounda, du sous-Préfet de Missira, les  autorités locales et les acteurs de la pêche. Ainsi, les acteurs ont salué la présence du ministre et les réalisations en infrastructures piscicoles au niveau de Gouloumbou.

Dans cette ferme, il est attendu une production de 4 tonnes de poissons. Elle est composée de 5 bassins en bâches et 3 000 poissons dans chaque bassin. L’Aquaculture, un secteur clé du PSE, soutient M. Alioune Ndoye, permettra l’amélioration de la sécurité alimentaire et la création d’emplois.

Pour la 2e étape de sa visite de travail, il dira qu’il est venu voir le niveau d’évolution des différents projets au niveau de la ferme piscicole des pêcheurs de Gouloumbou. A l’en croire, le Président de la République a positionné l’aquaculture dans un niveau assez important par rapport au PSE.  Il s’agit d’un objectif de 50 mille tonnes de production et le Sénégal est encore très loin pour l’atteinte d’un tel objectif.

«Aujourd’hui au niveau mondial 63% de ce que les gens mangent viennent de l’aquaculture. Donc le Sénégal doit aussi prendre ce train et c’est ce que le Président de la République a compris», souligne-t-il. Le ministre Ndoye poursuit en notant que «le développement du pétrole et du gaz dans notre pays, pourrait avoir un impact au niveau des zones de pêche». Il urge alors de développer d’autres stratégies afin d’approvisionner correctement le pays en poisson de qualité.

 

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