Par Adrame

L’appui de l’ONUDI, à travers le Programme de Résilience et de Relance des Micro, Petites et Moyennes Entreprises au Sénégal (P2R), et de l’Union Européenne (UE) consiste à accompagner les entreprises bénéficiaires à avoir plus de la visibilité en ligne pour mieux vendre leurs produits. La finalité c’est de les aider à toucher des prospects, à les convaincre, à leur vendre mais surtout à les fidéliser.

Vidéo et images : Mohamed FICOU

Le P2R mis en œuvre par l’ONUDI fait partie du volet national du Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest pour le Sénégal (PACAO ou WACOMP) en vue d’y inclure la prise en compte des difficultés rencontrées par les MPME.

Entretien avec un bénéficiaire…

Présentez-nous votre entreprise.

Je suis Mamadou Ly, responsable de Sen-Miel, une entreprise agroalimentaire spécialisée dans tout ce qui est apiculture (élevage des abeilles). On fait le déménagement des abeilles dans les agglomérations. On vend aussi le miel, la cire, le Pollen ; on tend vers la propolis et bientôt la gelée royale. On vend des essaims d’abeilles. On fait des formations de groupements de femmes. Actuellement, je viens de la région de Saint-Louis (extrême nord u Sénégal, Ndlr). J’étais là-bas pour former 25 jeunes et femmes. Le mois passé, j’étais à Joal (Centre sud du Sénégal) pour former huit groupements de femmes. On est spécialisé dans ce qui est apiculture, dans sa globalité.

Comment et quand a-t-elle été créée, par qui (racontez-nous l’histoire)?

L’entreprise a été créée en 2017. J’ai commencé à faire de l’apiculture dans les années 1997-1998 avec M. Alain Gauthier qui m’y a initié. J’ai travaillé dans d’autres secteurs mais en continuant à faire de l’apiculture, comme je suis passionné des abeilles. J’ai bénéficié de formations un peu partout, en Israël pour faire tout ce qui a trait à la pollinisation et à l’apiculture en général; en Suisse pour faire l’élevage de l’araignée; en France aussi pour la gestion de la ruche; en Italie, un peu partout en Europe. Cela m’a permis d’avoir la maîtrise du domaine qu’il faut pour prendre la décision d’aller faire des partages de connaissances avec la population sénégalaise. Et, aussi ça m’a donné envie de une entreprise en 2018.

Comment avez-vous eu contact avec le P2R?

C’est par hasard que j’ai pris contact avec le P2R. Chaque année je viens dans les foires. Et c’est comme ça que j’ai eu les fascicules distribués. C’est comme ça que j’ai eu la chance d’entrer en contact avec eux.

Selon vous, qu’est ce qui les a poussés à vous choisir parmi des milliers de demandes d’appui?

Je ne sais pas. Peut-être c’est dû aux variétés de miel… Vous savez, il y a beaucoup de vendeurs de miel, beaucoup d’apiculteurs dans notre pays. Mais moi, je fais ce qu’on appelle du miel monofloral; du miel d’acacia, de « soump », de jujube, des plantes de chez nous. Et, c’est un miel très prisé, innovant. C’est à partir de là que l’ONUDI (qui met en œuvre le P2R, Ndlr) m’a copté avant de m’appuyer.

Pourquoi avez-vous choisi d’être appuyé en formation?

Là, c’est encore plus important. Parce que je n’ai jamais su que je pourrais faire mes propres étiquettes. A travers cette formation, j’ai gagné beaucoup de choses. Mes étiquettes, je les commande au niveau de la France. Ça me coute une fortune. Et, lorsque M. Seck m’a dispensé cette formation, ça m’a soulagé. On peut dire que c’est une formation qui m’a enlevé une grosse épine du pied.

Pensez-vous que cela va améliorer votre activité ?

Cela va beaucoup améliorer, rentabiliser mes activités. Je postais des vidéos par l’intermédiaire de quelqu’un que je payais chaque mois. C’est lui qui me faisait le suivi de tout ce qui est internet. Là, cette formation m’a fait gagner un peu de sous (sic!)  car présentement je le fais moi-même. Aussi, du point de vue étiquette, elle va me permettre de gagner pas mal d’argent. Vous imaginez! Chaque année ou en l’espace de deux mois, c’est une fortune. Quand on arrive à le faire soi-même, c’est un gros avantage.

Un message à l’endroit du Projet P2R et de ses Partenaires, notamment l’Union Europe qui finance le projet ?

Sincèrement, je remercie beaucoup l’ONUDI de m’avoir accompagné au niveau du matériel et d’avoir mis à notre disposition M. Seck, un expert dans ce domaine qui connait ce qu’il fait et très disponible. J’adresse un grand remerciement à M. Seck,  à l’ONUDI et à l’Union européenne.   

 

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici