Par Cheikh Seck NDONG et Mouhamed FICOU 

Les dirigeants de l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) se sont retrouvés, hier, avec les membres du comité technique national (CEN) du Sénégal qui est la structure mise en place par l’ASN pour s’occuper des questions d’élaboration de normes dans le secteur électro- technique. A l’issue de la séance, le comité décidera s’il faut adopter définitivement, rejeter la norme ou l’amender.

Dans le cadre du volet normalisation de la mise œuvre de la Politique nationale qualité (PNQ) du Sénégal les membres des comités techniques nationaux mais également les autres acteurs du secteur de l’énergie, de manière générale, se sont retrouvés à Dakar pour valider un projet de loi sénégalaise sur les exigences applicables aux équipements solaires. «Le Sénégal s’est résolument lancé, depuis plusieurs années,  dans une campagne d’électrification des zones les plus reculées», a souligné El Hadj Abdourahmane Ndione. Pour y parvenir, il a noté que les systèmes hors réseau, notamment les systèmes solaires, constituent une solution appropriée.

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Mais pour que ces solutions- là puissent donner la pleine mesure de leur utilité, le Dg de l’ASN a précisé qu’il faut s’assurer de leur qualité. Si non, ce qui risque de se passer, poursuit-t-il, c’est que les consommateurs n’auront pas confiance tout simplement; parce qu’ils auront eu affaire à des systèmes qui ne sont pas de qualité ou encore qui n’assurent pas leur sécurité. C’est la raison pour laquelle, explique M. Ndione, le Comité électro- technique national, avec l’ASN, développe des normes pour encadrer les exigences en termes d’aptitude dans l’emploi de ces systèmes mais également de sécurité et de durabilité pour encadrer ce secteur de l’énergie renouvelable.

Conscient du fait qu’il y avait sur le marché des équipements de mauvaise qualité, rappelle de Dg de l’ASN, le ministère du Pétrole et des Energies a pris un ensemble de textes réglementaires pour encadrer ce secteur. Toujours pour s’assurer de la conformité des équipements d’énergie renouvelable qu’on retrouve sur le marché sénégalais, il a été demandé à l’ASN de mettre en place un processus de contrôle de conformité de ces équipements-là aux normes internationales. Pour tout ce qui est de l’importation d’équipements d’énergie renouvelable, les importateurs doivent au préalable avoir un quitus de l’ASN qui est un visa démontrant que ces matériels qui viennent sur le marché sénégalais sont de qualité.

A la suite, le président du Comité électro- technique national (CEN) qui a présidé la séance d’adoption et de validation de la norme 62 257 98 a soutenu que c’est une norme qui amène des exigences techniques d’essai des systèmes solaires autonomes d’une puissance inférieure à 350 watt. Mame Singuy Sarr a fait savoir que cette norme n’était pas encore adoptée au Sénégal après une séance d’audience publique.

A la fin du processus, le comité à travers ses membres, les consommateurs, les universitaires, les distributeurs d’énergie, les installateurs, se sont réunis pour examiner l’ensemble des commentaires qui sont parus à travers cette audience. Par ailleurs directeur du transport d’Energie à SENELEC, M. SARR a fait noter qu’à l’issue de la séance, le comité décidera s’il faut adopter définitivement, rejeter la norme ou l’amender.

  

 

 

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