Kaolack, SENEGAL – La 7ème Assemblée générale de la Fédération des Chambres de Commerce et d’Industrie d’Afrique de l’Ouest (FEWACCI) s’est tenue le vendredi dernier, 07 février 2020. Elle a regroupé les chambres de commerce des 15 pays d’Afrique de l’Ouest et a porté sur les mécanismes de facilitation des échanges pour une intégration réussie.

La présidente de la FEWACCI, Mme Hajia Saratu Lya Aliyu a salué l’engagement et la détermination du Président de l’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCAS), M. Sérigne Mboup, qui a organisé cette rencontre à Kaolack. Elle a invité les Etats et le secteur privé à se battre pour ameliorer les échanges entre pays africains, particulierement au sein de la CEDEAO qui, a-t-elle rappele, génère 750 milliards de dollars US de richesses produits chaque année.

Mme Hajia Saratu Lya Aliyu a rappelé que la FEWACCI a été créée en 1976 dans le but de représenter les intérêts du secteur privé au sein de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de plaider en faveur d’une plus grande participation du secteur privé dans les décisions politiques. La démarche vise à améliorer le climat socio-économique pour les investissements privés, les partenariats publics-privés dans le développement des projets d’infrastructures régionales et de bonne gouvernance des entreprises.

Reagissant, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Kaolack, Serigne Mboup, a exprimé sa fierté, en tant que fils du Saloum, du Sénégal, d’avoir organisé dans sa localite, a plus de 190 km de la capitale Dakar, la 7ème assemblée générale annuelle qui a reuni  les présidents des chambres de commerce de l’Afrique de l’Ouest.  Mais, le plus important de cette assemblée générale, a-t-il soutenu, est de voir comment entre africains, on peut faire le commerce de façon dynamique. Il a révélé que les textes sont déjà faits politiquement. «Mais, on ne les applique pas. C’est le manque de communication qui nous amène à mal interpréter les textes. D’où, selon lui, la nécessité de ce genre de réunions. L’Afrique doit être exportatrice en Afrique avant de penser d’exporter ses produits en Europe ou bien aux Etats Unis », a terminé M. Mboup…

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