Par Cheikh Seck NDONG

A l’instar des autres pays où Corps Africa existe, à avoir le Rwanda, le Malawi, le Maroc, bientôt le Ghana et l’Ouganda, et certainement en 2022 ça va être le Nigéria et l’Ethiopie, le Sénégal a organisé la cérémonie officielle de prestation de serment de la cohorte 5, à Dakar, sous la présence effective de Mme Néné Fatoumata Tall, ministre de la Jeunesse.

Images et Vidéo: Mouhamed FICOU

Ce sont des jeunes qui ont choisi de servir leur pays après leurs études supérieures, qui se disent; «si j’ai été à l’université, si j’ai été formé, c’est grâce aux nationaux. Donc, je prends une année et je le dédie à participer au développement de mon pays». Dans ses capacités building que le jeune fait, le Directeur de Corps Africa a souligné qu’il y a un investissement en retour parce que ça permet au jeune de se connaitre, de connaitre ses capacités de résilience, d’innovation, d’invention, ça permet au jeune d’apprendre des autres, beaucoup des communautés et de comprendre ce qu’est le Sénégal.

 Comme M. Mamadou Sarr aime à le dire, il est question pour le jeune de savoir ce qui a été fait ; parce que nombreux sont ceux qui ne savent pas que beaucoup de choses sont faites à l’intérieur du pays. Il importe pour lui de comprendre ce qui n’a pas été fait et d’en faire un challenge pour lui en tant que leader de demain.

Corps Africa en est à son 5ème cohorte. Au début, rappelle M. Sarr, il y avait 11 volontaires, aujourd’hui on en a 31 sur 627 candidats; «vous voyez que les jeunes commencent à avoir l’engouement de vouloir servir leur pays. Ils commencent à comprendre ce qu’on peut tirer d’un volontariat». Evoquant son expérience, un master simple, sans pratique, ça ne sert pas beaucoup. Ainsi, dans le système anglo-saxon, si le jeune veut faire des études supérieures, il doit avoir ce qu’on appelle un capital service social.

«Ce travail pour sa communauté, on le doit au Sénégal; c’est un devoir citoyen que tout jeune sénégalais doit à cette Nation», a relevé M. Sarr. Pendant une formation de un mois et demi, ces jeunes volontaires sont formés à travers beaucoup de modules parfois très innovateurs tels le disign thinking, le team building. Ils sont formés aussi à s’habituer aux autres partenaires qui sont dans le développement local, qui sont des Ongs, des structures de l’Etat, afin de comprendre leur fonctionnement, leur modèle opérande. «Une fois sur le terrain, le jeune saura que le développement se fait ensemble, pas seul», renseigne M. Sarr.

Il ne s’agit pas pour les dirigeants de Corps Afria de réinventer la rue quand on sait que déjà, il y a des partenaires, des Ongs, des structures étatiques qui sont dans le développement. Ainsi, ladite structure s’attèle à apporter sa contribution par l’expertise du volontaire, son engagement citoyen.

  

 

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