8.5 C
New York
lundi, mai 13, 2024

Vih Sida, Paludisme et Tuberculose/ Covid-19 : Le Comité de suivi/ SC s’attèle à rendre le système de santé résilient et pérenne

335
0

Par Cheikh Seck NDONG 

Le Comité de suivi mis en place par la Société Civile pour lutter contre le VIH, le Paludisme, et la Tuberculose a organisé un atelier de suivi post soumission de la demande de financement complète du C19RM. Cet atelier qui a duré deux jours, les 17 et 18 août, a pour objectif de rendre le système de santé résilient et pérenne y compris le système communautaire et de pousser les acteurs privés du Sénégal à participer à la lutte contre ces trois maladies.

Vidéos et images: Mohamed FICOU

La coordonnatrice du comité de suivi, Mme Ndiaye née Aïssatou Mbaye, a indiqué que l’atelier qui démarre «aujourd’hui vient couronner six (6) à sept (7) mois d’efforts concernant le dialogue-pays dans le cadre de la lutte contre la Covid-19». Sur ce, le Fonds Mondial est venu avec une rallonge budgétaire pour accompagner le Sénégal dans la lutte contre le coronavirus.

Ce programme C19RM a permis aux acteurs de la société civile d’aller rencontrer les acteurs communautaires sur le terrain pour permettre d’identifier les stratégies communautaires, leur permettant de venir à bout de la Covid-19. «Ce qui nous amené à organiser des ateliers virtuels pour les régions du sud et pour les régions du centre et du nord, nous avons organisé des ateliers en présentiel. Cela nous a permis effectivement d’identifier les stratégies et les activités prioritaires, qui ont permis d’alimenter la demande complète et accélérée pour le Fonds mondial dont il a été accepté fin juillet 2021», a fait savoir Mme Ndiaye.

Poursuivant, elle a souligné que le feed-back va leur permettre de partager avec les acteurs communautaires, de tirer les leçons apprises, de définir les stratégies qui leur permettent de suivre le processus. « Il nous faut des stratégies, des activités qui nous permettent vraiment de suivre les activités sur le terrain», a plaidé Aïssatou Mbaye. Aussi a-t-elle fait savoir, la Direction Générale de la Santé travaille maintenant avec les autres unités en charge du VIH, de la Tuberculose et du Paludisme.

Ainsi, les acteurs de la société Civile organisés en Comité de veille, sous la modération du Doyen Amadou Cissé et avec BabacarThiam comme facilitateur, ont décidé d’accompagner le processus sur le terrain pour travailler avec les programmes et aussi avec les acteurs communautaires pour la complétude de leurs activités mais également pour s’assurer qu’effectivement toutes les activités identifiées ont été mises sur le terrain. Ils ont salués les rallonges que le Fonds mondial est venu apporter avec des moyens assez conséquents pour aider le comité de suivi à faire face au Covid-19.

Option pour la pérennisation des ressources domestiques

Pour accompagner les acteurs communautaires sur le terrain, la Coordonnatrice a fait savoir qu’il faut des suivis sur le terrain et des activités de plaidoyer. «C’est l’objectif de la rencontre, nous allons demander aux acteurs communautaires de définir les stratégies qui permettent de les accompagner; ce sont des suivis sur le terrain, des activités de plaidoyers, de pérennisation, puis que c’est le Fonds mondial qui nous accompagne. Mais demain, il faut qu’on pense à pérenniser ce qu’on est en train de faire et peut-être, cela va nous donner des ressources domestiques au Sénégal. On va tout faire pour développer notre temps de plaidoyer, permettre à l’Etat d’accompagner la société civile dans ce suivi sur le terrain, aux collectivités locales d’accompagner les acteurs locaux pour leur permettre de venir à bout du Covid- 19», a laissé entendre la coordonnatrice du comité de suivi.

Mme Aïssatou Mbaye Ndiaye a relevé que le Fonds mondial n’est pas très visible au niveau de la société civile mais puisque la Santé est une compétence transférée, il y a les collectivités locales qui gèrent des aspects de Santé au niveau local. A son avis,  ces dernières sont en train de dérouler des activités sur le VIH, le Paludisme et la Tuberculose. «Par contre, nous, au niveau du comité de suivi, on ne se sent pas tellement ces ressources domestiques », a-t-elle précisé.

C’est la raison pour laquelle les acteurs de la société civile ont mis en place un plan plaidoyer qui leur permet d’aller parler aux autorités compétentes. A ce niveau, ce qui les intéressent le plus, c’est la ressource domestique du secteur privé; si on arrive à demander aux privés de s’approprier ce que nous sommes en train de faire et que les privés arrivent à adhérer à la cause, je pense qu’on aura vraiment gagné la bataille du VIH, du Paludisme et de la Tuberculose », a rassuré Mme Ndiaye.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre nom ici
S'il vous plaît entrez votre commentaire!

Translate »